Jour J pour les jeunots …

Pensées positives pour les philosophes en herbe, … pour leurs correcteurs … et leurs parents !

Gast, déjà 30 ans que j'ai le mien !

Petit bonheur #91

Le premier bain de mer en maillot de bain (Oui, la semaine passée, j'avais la combinaison de nage). C'était hier soir, en allant chercher le Benjamin à la planche … Un tour à la p'tite cale … prendre le temps de rentrer dans l'eau, se mouiller progressivement, que le corps s'adapte à la température et hop ! C'est fait ! Un bain comme je les aime, quand la mer est haute le soir …

V.T.C.

Est-ce l'effet Anthony, Évariste ou Osmany ? Je me suis achetée un nouveau vélo ! Alors le soir, un petit tour jusqu'à la mer, c'est super … Par contre, je n'irai pas travailler en vélo car si j'ai une grande descente au départ, c'est suivi d'une grande montée ! Alors par pitié pour les drôles, je ne leur imposerai pas une maîtresse dégoulinante de sueur …

Bon je peste car avec les changements de Haut & Fort, je ne trouve plus mes repères : Où justifie-t-on le texte ? Où est le bouton Html pour agrandir le texte ? Où change-t-on la couleur ? Je fais me fais vieille à ne plus savoir m'adapter ?

Edith : Pas si vieille, j'ai réussi à aligner et agrandir ! Bon la couleur, je sais aussi mais tant pis ! Ça met en joie du matin …

Saint Médard

"S'il pleut à la saint Médard,

il pleut quarante jours plus tard,

à moins que saint Barnabé

ne lui coupe l'herbe sous le pied."

Aujourd'hui saint Médard, la saint Barnabé, ce sera le 11 juin. Ça s'annonce plutôt bien … un peu sec tout de même.

Petit bonheur #90

Prendre sa douche au jet d'eau après avoir nagé en mer, sur un ponton en arrivant d'une croisière, sur la plage arrière d'un catamaran au coucher du soleil, dans le jardin en rentrant de la plage … Qu'importe l'endroit … j'adore !

Petit bonheur #89

Nager dans la vague des autres. Si nager est un vrai bonheur, je ne suis pas performante surtout dans les séries de vitesse. Hier soir, comme nous étions peu nombreux à l'entraînement, nous avons donc nagé en une seule vague pour les séries de 8 x 25 m battement. Coincée entre la copine et le copain Charcutier, je me suis retrouvée portée par leurs vagues. Sensation de glisse, donner un soupçon d'énergie pour rester dans l'élan … Quoi ? les deux séries sont déjà terminées ? Rien que pour le plaisir j'en aurai bien fait une troisième !

À Jeanne …

"Les français sont des gueulards." propos de notre premier ministre, rapportés par un journaliste de la radio nationale. Quand j'ai entendu cela, j'ai levé les yeux, j'ai vu ma chaise longue qui me tendait les bras. J'ai enfilé un maillot de bain, pris la crème solaire, "Cap Horn" de Francisco Coloane (conseillé par l'ami Pêcheur), les lunettes de soleil et je me suis accordée une sieste à l'ombre de l'arbre de Judée. À droite, les premières roses, à gauche des pavots orientalis de couleur orangée et les premiers hémerocalles jaunes, plus loin les poissons du bassin font eux aussi la sieste sous une feuille de nénuphar. En face, notre mur mitoyen Jeanne …

On veut me culpabiliser mais ça ne marche pas …

 

En 2003, je me suis occupée de ma voisine âgée de plus de 80 ans. Jeanne avait un cancer des os. En juin, elle a compris que c'était la dernière ligne droite. Je me rappelle du jour de ses 80 ans, elle attendait mon retour derrière la fenêtre, cette année-là ma classe était dure, je rentrais souvent épuisée. Elle vint me rejoindre : "Vous êtes tard ce soir, ils ont encore été pénibles ? C'est mon anniversaire, je croyais que je ne verrai jamais mes 80 ans, vous ne voulez pas venir boire un thé avec moi, je sais que vous ne buvez pas d'alcool, alors je ne vous propose pas l'apéro ! Et puis le thé aura fini son effet quand vous vous coucherez, je vois bien la fenêtre de votre bureau tard le soir." J'ai donc bu le thé avec Jeanne, comment lui résister ? Elle avait anticipé tous les arguments … Elle me rappelait mon grand-père mais en femme. Cette année-là, Jeanne et moi avons été très proches. En partant le matin, je vérifiais que les volets étaient ouverts, et le cas échéant j'appelais sa belle-sœur. Un mercredi de mai, tu m'avouas que tu avais dû faire demi-tour à la jardinerie parce que tu ne te sentais pas la force de revenir. “Je pensais ne rien mettre cette année, mais je crois que je pourrai encore profiter des légumes cet été et puis les enfants seront contents d’en avoir quand ils seront en vacances.” Je te conduisis donc au magasin et tu me conseillas les variétés de courgettes, tomates et haricots verts. Cette année encore je suis restée comme une idiote devant l’étalage, ne sachant que prendre. En retour, tu me demandas la marque des mes bouteilles d’eau pour l’arrosage, les trouvant mieux que les tiennes. Parfois, tu me demandais de te rapporter quelque chose du marché : de la viande, les premières fraises, etc. Plusieurs malaises t’avaient décidé à ne plus utiliser ta voiture. Un jour, n’ayant pu finir de tondre le bas du jardin, je te proposai de le faire. Quel souvenir ! 1000 m2 ! Et toi malgré ton âge et ta maladie, tu le faisais … Avec les garçons nous avons souvent ri de te voir courir derrière ta tondeuse ! Pendant la canicule, tu bus comme le conseillaient les médias. Ces litres d’eau eurent raison de tes reins. En septembre, tu fus hospitalisé à la Cavale. je m’occupais de ton courrier et allais te le porter tous les samedis, déposant les garçons chez Dialogues, une petite visite et retour. Les 120 kilomètres étaient compensés par ton accueil. J’admirais ta lucidité : “Vous allez avoir des nouveaux voisins.
— Pourquoi ?
— Parce que je vais bientôt partir. Vous croyez que suis dupe. Je sais bien que c’est une nouvelle étape. J’ai dit à mes enfants de vendre la maison. Au fait, n’oubliez pas de ramasser les courgettes et les poires.”
J’arrosais mais ne ramassais pas, j’avais le sentiment de te voler. Et puis, j’avais les évaluations de CE2 à corriger et à saisir dans l’ordinateur. Tu revins dans l’hôpital local. La réunion des évaluations passée, j’eus l’idée de te faire goûter tes pommes en compote. J’osais les voler, je te la préparais sans sucre et te l’apportais avec le courrier. C’était un mercredi, tu dormais. Je laissais le pot avec un petit mot. Le samedi, tes enfants m’apprirent ton décès et me remercièrent pour la compote. Personne n’avait osé y toucher et tu n’étais pas sortie du coma. Je m’en veux de n’avoir pas eu cette idée avant ! Le mardi, je ne suis pas allée à ton inhumation parce qu’il n’y avait pas de remplaçant disponible. Je savais que tu ne m’en voudrais pas et que tes enfants comprendraient. Le mercredi, j’ai déposé sur ta tombe une composition de sedums, je me suis offerte la même et je ne peux la regarder sans une pensée pour toi.

En 2003, nos impôts locaux augmentèrent de 25 %, je ne suis pas partie en vacances … J’ai pu m’occuper de toi.

 

Aujourd’hui, le seul que j’ai entendu “gueuler”, c’est …

Vous faisiez quoi vous, l’été 2003 ?

Mais peut-être n'avons-nous pas la même vision de la solidarité …

Petit bonheur #88

Aller nager en mer. Ce matin, rendez-vous à 10 heures avec la copine, et bien sûr, toutes deux nous étions là à moins cinq ! Découvrir une mer d'huile dans la baie qu'aucune ride ne vient troubler. Savourer l'instant. Décider du parcours : côtier puisque de nombreux bateaux sur l'eau. Se préparer, descendre, entrer dans l'eau, elle semble fraîche : "Je ne regrette pas d'avoir garder une petite laine (un tricot polaire) — Moi, non plus." Retrouver les mouvements, légèrement différents de la piscine. C'est parti. S'arrêter au milieu de l'anse, les deux bras accoudés sur la bouée de signalisation, regarder le paysage à fleur d'eau "En fin de compte, elle n'est pas si froide ! "… Repérer le voilier là-bas : "C'est quoi ce gréement ? — On va voir ?" S'approcher sans un bruit du canot à voile aurique. Vision surréaliste pour le gars en train de pêcher de voir deux sirènes … noires, qui plus est ! Vexé ? Il envoie le foc … mais nous arriverons avant lui, pas un souffle d'air. Retour à la plage où nous attend un ami nageur, légèrement blessé pour ne pas pouvoir se baigner. Galamment, il aide les deux sirènes à enlever leur haut de combinaison. Se rincer ainsi que le matériel. prendre le temps de se rhabiller parce que le soleil est de la partie. Partager un thé vert à la menthe pour se réhydrater. Un dernier regard sur la baie, quelques rides sur l'eau, la brise thermique se lève … les voiliers s'animent.

“À mardi ? — Bien sûr.”

Petit bonheur #87

Réussir le 50 mètres en apnée. Plusieurs mois que j'essayais, mais il y avait toujours la gestion du virage. Ah, si nous avions une piscine de 50 mètres … Le problème eut été réglé de longue date.

Maîtriser le mental, le cœur qui s'accélère à l’arrivée au mur, ne pas s'emmêler les palmes, ce que j'ai fait à l'essai précédent où mes palmes sont parties en vrille, refaire très vite le vide dans sa tête, sentir l'ondulation, passer la barre des 12 m 50, celle où je remonte habituellement, voir les jambes des collègues, se dire que cette fois c'est possible, lever la tête, remonter en douceur vers la surface, sereine, la réflexion des deux voisins : "T'as réussi." Sourires complices, eux ne doutaient pas un instant que j'en sois incapable !

 

Savoir que l'on peut encore progresser même arrivée à près de 50 ans.

 

Photos du site magnifique de Philip Colla.
Je ne nage pas en mono mais en bi-palmes, par contre je me propulse en ondulations.

Un jour, j’aurai les sous pour m’offrir les deux !

Déjà, il faudrait que je change ma paire de bi-palmes !

Petit bonheur #86

Déclencher des sourires rien qu'avec le regard … c'était en fin d'après-midi quand j'ai déposé ma déclaration d'impôts dans la boîte de la TPI. Nous étions tous là pour la même chose ! Yeux qui pétillent, mêmes pensées, sourires … regards complices entre radins qui économisent le timbre-poste ou rayons de soleil qui nous accompagnent ?

À l'ami Pêcheur …

"Sommes toujours comme des couillons sur l'eau. La pêche est bonne et le temps s'est enfin calmé. […] Les jours se ressemblent tous ici et les nuits aussi. On vire et on file nos lignes sans jamais penser à autre chose." m'a-t-il écrit cette semaine.
Dans ma réponse je lui ai annoncé les titres à la une du journal local : “Tristesse d’Audierne à Clermont” … “Édouard M. se noie devant Sein”
Je lui ai envoyé la copie d'un article trouvé sur le web :
“Le monde des affaires français endeuillé par la mort d'Édouard M.. Le grand patron du numéro un mondial des pneumatiques est décédé hier par noyade au large du Finistère. Le Pdg du était sorti en mer à l'aube en compagnie du président du comité des pêches d'Audierne Guillaume Normant, pour pêcher le bar de ligne dans le raz de Sein, lorsque le bateau de M. Normant, un petit fileyeur-ligneur de 8,50 m baptisé Liberté, a coulé dans des conditions encore inexpliquées.”

Et bien sûr, je n'ai pu m'empêcher de faire des commentaires !
Réaction n°1 : Maintenant je comprends que les gars d’Audierne aillent pêcher la légine aux Kerguelen si les Normands viennent pêcher dans leurs eaux !
Réaction n°2 : Réalisez-vous que des grands patrons (car Bolloré était sur un autre bateau) rêvent de votre vie pour agrémenter leur week-end ?
Réaction n°3 : Alors c’est pour quand les croisières légines pour millionnaires ?
Réaction n°4 : C'est quand même le comble pour un fabricant de pneus de mourir noyé. Tous les gens du peuple de ma génération savent très bien que la meilleure bouée, c'était la chambre à air, réparée par le grand-père ! C'est vrai que la valve irritait parfois les flancs. Mais trouve-t-on encore des chambres à air Michelin ? Peut-être qu'en se spécialisant dans le pneu c'était un destin qui se traçait … Sur la côte, un pneu usagé rempli de ciment finit sa vie comme corps mort pour amarrer les dériveurs.

 

Comment illustrer cette note sans une photo d’Anita Conti ?

Celle qui sut si bien rendre compte de votre métier,

trouvée sur ce site.

 

Une note en écho ? Le conte du pêcheur par Ludovic

Petit bonheur #85

Depuis quelques temps, Pacha s'installe devant la porte du théâtre. La semaine dernière, il écoutait l'horoscope sur sa radio, la main sur le cœur chaque fois que l'animatrice abordait la rubrique "amour". Pacha salue tout le monde, adresse un mot de gentillesse aux dames. Moi, ça me fait sourire. J'adore observer la réaction des gens : celles et ceux qui lui répondent, qui regardent leurs pieds, celle qui ce matin, à sa vue a préféré  regarder l'avancement des travaux en face (Oui, je pense comme vous Madame, ce béton face à un monument classé, c'est moche !), les choqués … Aujourd'hui, j'étais trop tôt pour l'horoscope, j'ai donc eu le droit à de la bonne chanson française. Quand je lui ai demandé si je pouvais le photographier, Pacha fut tout de suite d'accord : "Mais deux photos au cas où, Madame."

Au marché je lui ai acheté une patisserie, comme je ne savais que choisir, j'ai demandé conseil à la boulangère. Sa réaction : "Tiens je vais lui offrir un pain aux raisins aussi !"

Au retour, nous avons discuté un peu de tout et de rien sous le regards effarés de quelques notables. Qu'importe …

 

 

Petit bonheur de voir les gens dans la rue, de les saluer, d'exister …

Cette photo et cette note m'ont été inspirées par "Grend-père" de Rony.

Le port s'anime

Chaque année à l'Ascension, le port s'anime avant le départ de la Tresco. J'aime voir le port qui se réveille de l'hivernage même si je n'aime pas la course ! Un événement pour les plaisanciers locaux. Quelques photos du port dans l'album.

 

 

Autre vision des choses, les équipages en majorité masculins partent vers Guernesey. Pour se remettre de la traversée, l'arrivée à Saint-Peter sera l'occasion de faire la fête. Pendant ce temps, leurs dames sont seules à la maison. Quand j'ai l'occasion d'aller voir l'éclusage, l'idée que c'est le week-end où les amants vont librement me vient souvent à l'esprit …

 

Messieurs, je n'ai rien vu tout comme,

Mesdames, je sais très bien que

personne ne part en piste à Guernesey !

C'est juste mon imagination ou la jalousie

parce que je reste à terre !

Quoique l'aller~retour en un week-end n'aurait que peu d'intérêt …

Le pédaleur fou …

Voilà le pédaleur fou avance … vers Jérusalem. Suivre son périple … et voir des photos magnifiques de la Jordanie.

Pour celles & ceux qui doutent …

d'eux-mêmes … un petit tour par là ! Ça va mieux ?

Merci Jean-Roch 

Petit bonheur #84

Manger les premiers produits du jardin. Après la rhubarbe à Pâques, ce soir les deux premiers artichauts. Des spécimens un peu bizarres mélange du Camus de Bretagne et du Violet de Provence … un vrai délice…

Petit bonheur #83

Faire des essais en cuisine. Ce midi, j'ai remplacé le persil sur les pommes de terre sautées par du thym en fleur. Pas mauvais, les garçons n'ont rien dit, donc essai transformé.

Envie de cuisiner avec les fleurs ? Là ou ici.

Moralité

Discussion au marché, ce matin devant l'étal d'une maraîchère :
“Je n’ai pas mis le parasol, les rafales sont de vraies bourrasques, ce matin.
— Oui, cette nuit aussi, ça soufflait. J’ai cru que le nid de pies allait tomber.
— Il est haut ?
— Oui. Pourquoi ?
— Parce qu’il paraît que quand les pies nichent haut, l’été sera chaud.
— Ah ?
— C’est ce qu’on dit. L’été de la canicule, ils étaient hauts. Je vais noter ça et on verra en septembre.”

Moralité : Si nous ne voulons pas nous faire piquer un jour férié, élaguons nos arbres !

Pensée du jour

Au marché, petite échange avec la maraîchère qui me promet des tomates pour la semaine prochaine, nous en concluons : "Mieux vaut une surprise qu'une promesse." (non-tenue)

La première rose

Un bouquet pour les lecteurs, la première rose pour les lectrices.

 

Me reviennent les images d'un film où une jardinière offrait la première rose de son jardin au facteur … alors si des facteurs lisent ce blog, c'est aussi pour vous ! Et si quelqu'un connaît le nom du film … Merci braz.

Petit bonheur #82

Les p'tits bonheurs en chaîne … Samedi, j'ai acheté des plants de tournesols au profit de l'Association des Paralysés de France. Trois euros, ce n'est pas excessif, et je pense moins cher qu'un paquet de cigarettes. Si je ne traîne pas trop devant les blogs, cet après-midi, je mets tout ça en terre … Petits bonheurs passés et à prévoir …

Une bonne action, des soleils en mon jardin cet été et peut-être des graines pour les oiseaux du ciel à l'automne …

3 € = 3 p'tits bonheurs ?

On est tous fait pour aimer la vie

Offrez-vous un sourire

Il y a quand même un côté Perrette et le pot au lait

qui me gêne …

 

Petit bonheur #81

Renconter des vendeurs compréhensifs et arrangeants. Voilà, pour la fête des mères les drôles écrivent des acrostiches que nous allons mettre dans un cadre. Je repère donc le meilleur rapport qualité / prix, demande à ma directrice si ça convient pour le budget et qui paye ? Arrivée à la caisse, le prix est supérieur ! Retour en rayon, je trouve un modèle dans mon budget mais seulement 12 cadres, et là le gars me propose "J'en ai plein des plus grands, alors si vous voulez, je vous fais 10 % !" Résultat 29 € 09 … Yeh … en-dessous des 30 € !

Merci à ce Monsieur, d'avoir compris l'importance du cadeau pour les drôles !

Bon, ben, maintenant y'a plus qu'à découper les feuilles de papier dessin !

Envie de faire pousser des fleurs …

Pour celles et ceux qui n'ont pas de jardin, ou qui trouvent que la terre est trop basse, quelques fleurs en leur écran …

Merci Fredp pour cette adresse.

Au potager …

Les saints de glace sont passés, alors j'ai pu planter un pied de piment (offert par le copain Turc), des courgettes (ordinaire, jaune et provençales), un potiron à côté du compost, des tomates (rouge, jaune et mandarine), du basilic Thaî entre les tomates, des salades variées et des haricots nains. Voilà, voilà, maintenant on arrose, on paille avec de l'écorce de cacao et on attend l'été … Pour l'instant ça sent bon le chocolat dans le potager !

Petit bonheur #80

Manger dehors i Melon, grillades au barbecue, fraises … Débarasser les déchets végétaux dans le composteur au fond du jardin.  Savourer le calme, humer le parfum des fleurs, sentir le soleil qui chauffe le dos, contempler le jardin … Le bonheur est là, tout près …

Petit bonheur #79

Manger un fruit nouveau pour la première fois de l'année et faire un vœu. Hier, au marché, j'ai craqué pour des cerises et le vœu ? … Chutttt, c'est secret les vœux ! si on espère qu'ils se réalisent …

Petit bonheur #78

Assise devant le bassin, s'accorder un thé vert à la menthe une fois fini de tondre. Humer l'odeur de l'herbe coupée, regarder les poissons qui remontent à la surface, essayer vainement de les dénombrer …

Petit bonheur #77

Voir la tête des drôles quand ils ont découvert leur blog ! Leur joie de lire les délires de l'année, leur rire devant ce passé qu'ils se remémoraient et leur plaisir de découvrir leurs prénoms animés !

Merci à Joye pour sa note sur le blog du jour qui m'a permis de découvrir le blog de bpucette.

Petit bonheur #76

Retrouver les drôles demain !

 

Plaque photographiée à Couhé~Verac

8 mai … ce blog est ouvert

Voici les bons que distribuait une des grandes surfaces locales

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Bon de réduction valable uniquement le 08 mai 2006 dans votre magasin [croyez pas que je vais leur faire de la pub !] pour tout achat minimum de 80 € (hors livres, disques et carburant et promotions en cours). Bon de réduction non remboursable, non échangeable, non compensable et non cessible en tout ou partie, un seul bon accepté par tranche de 80 € d’achat.

JE RAGE !

 

 

Ce n’est pas le seul ouvert aujourd’hui, l’autre supermarché aussi, ainsi que les jardineries. Si je passe près d’eux [pour faire faire des manoeuvres au Benjamin qui apprend à conduire (non, je n’irai pas, on ira sur celui de l’hôpital !)] , les parkings seront pleins !
Après avoir supprimé le lundi de Pentecôte, on grignote petit à petit les autres jours et on y contribue en ouvrant les grandes surfaces.
Le personnel est volontaire m’est-il répondu, nul doute, au prix où il est payé ! une prime, même de 20 € c’est toujours bon à prendre. Dans celui qui distribue les bons, les caissières ont un contrat de 3 mois, que leur travail soit excellent ou correct, elles ne seront pas embauchées (J’en discute souvent avec des anciennes élèves).
Dans l’enseignement primaire, sous couvert de semaine de 4 jours, nous travaillerons le mercredi 10 et le 24 mai (récupération de l’Ascension), nous avions aussi travaillé le 9 novembre. Hasard ? J’y crois de moins en moins, peut-être une manière d’anticiper. Cette note n’a pas pour but d’exprimer des revendications, je suis fonctionnaire, je fonctionne.
Mais c’est le comportement de mes concitoyens qui vont aller aujourd’hui faire travailler leurs congénères qui m’exaspère. Si nous avions l’intelligence de boycotter, les commerces n’ouvriraient plus et nos jours fériés seraient préservés. La majorité d’entre nous est équipée de moyen de conservation (réfrigérateur) alors quel intérêt d’aller acheter sa tranche de jambon, le 8 mai ?
Demain, quand je retrouverai les drôles, il y aura trois catégories : ceux qui seront partis, ceux pour qui la sortie aura été les magasins (Je ne les méprise pas mais un bon bol d’air, c’est quand même mieux) et ceux qui auront regardé le programme télé.
Aujourd’hui ce blog est ouvert mais n’entrave en rien la commémoration de cet armistice. Don’t forget !

Savourez-le, respectez-le tout le monde n'a pas cette chance !