L'œuvre des korrigans

Ou la magie de la nuit … Hier, j'ai travaillé au calendrier de l'Avent. La consommation d'aliments étant interdite pendant les heures de classe … Exit les calendriers chocolatés du commerce.  Il y a de nombreuses années, j'avais ça en patchwork.

 

 

Hier j'ai cousu 24 petits sacs en feutrine. Dans la soirée, j'ai étalé une pâte grisatre pour faire mes chiffres. Ce matin, ce sont de jolis nombres dorés qui m'ont accueillie au réveil !

 

 

Ce soir, je remplirai les petits sacs de miniatures de Noël, mais chut, c'est une surprise !

Comme vous pouvez le constater les korrigans  ne sont pas des as de l'électronique et n'ont pas réparé l'APN.

Merci Joye !

Petit bonheur #149

Bricoler, créer, imaginer. Toujours en pensant aux six encore en course : des voiliers en coquilles de noix à l'assaut du planisphère ! 

 

 

Facile à réaliser : une demi-coquille, le tiers d'un demi-bouchon coincé dans la coquille, un cure-dent ou une allumette planté dans le bouchon en guise de mât, un carré de papier pour la voile … et vogue les p'tits bateaux !

Petit bonheur #148

Ouvrir une nouvelle boîte de thé ou un nouveau sachet … L'arôme subtil se libère, titille l'odorat … Sentir frémir les narines … Émoi … Délicieux présage du plaisir de la dégustation.

 

Petit bonheur #147

Le souvenir d'admirer nager Ian Thorpe …

qui prend sa retraite sportive à 24 ans.

 

Quelle glisse ! 

  La photo provient de ce site.

Flou …

… non artistique

 

 

Je crois que l'appareil a pris un coup …

 

Pourtant j'aimais bien cet éclairage de la petite cale.

 

Petit bonheur #146

Le retour des mésanges bleues … Je suis restée postée en vain devant la fenêtre avec l'appareil photo … 

Alone around the world

Une note avec une pensée pour les sept (Tiens, tiens !) dont les médias parlent très peu. C’est pourtant, les circumnavigateurs solitaires que j’admire dans le monde de la plaisance.

 

Pour certains, la vie est un long fleuve tranquille. Pour moi, elle s’apparente un tour du monde par les cinq océans.
Mardi dernier, une vague, pas forcément une déferlante , non une vague sournoise, la septième ? a couché le voilier. Le bateau n’a pas sanci. Juste une vague mal négociée … Lofer, abattre, mal cordonnés.
La barreuse a préféré s’échouer quelques jours. Par bonheur ce ne  sont pas les deux béquilles habituelles qui ont seulement soutenu le voilier, ni un ber a quatre points d’appuis, mais sept à huit madriers qui ont épaulé la coque.
Voilà le tour du propriétaire est fait, l’état des lieux dressé, ce qui était dans ses capacités, est réparé.
Le voilier reprend sa route. Avec un cap légèrement différent, histoire de prendre la mer autrement.

La navigatrice espère naviguer sur le grand océan de la Paix pendant quelques années … Et puis un jour s’échouer dans la mer de la tranquillité … In the moon !

Mais, ça, c’est pour plus tard !

 

  

Aujourd'hui …

Aujourd'hui

Je souris

À la vie …

Merci les copines qui m'ont si souvent ramassée,

Merci les internautes qui se sont manifestés,

Merci le copain Charcutier …

Merci le Véto de m'apprendre à respirer,

Merci aux collègues pour leur solidarité,

Merci à mon médecin de m'avoir accorder

deux jours pour souffler,

Merci au thé Soft Cashmeere

de m'avoir abreuvée ,

Pardon à celles et ceux que j'oublie de citer,

Mer … à la cartouche TO611 qui m'a lâchée

au troisième feuillet !

Merci au soleil d'avoir brillé quand je suis allée

en vélo la changer …

Merci à vous l'ami Pêcheur …

Petit bonheur #145

Oser publier …

J’étais en train de me laver,
Un oiseau est venu cogner
À la fenêtre. J’ai pensé :
“Rigolo, c’est
Celle de la cuisine pour becqueter !”
Je me suis approchée
Il s’est envolé …
Un appel vers la Liberté ?
Je suis allée
à la porte du jardinet.
Ils étaient
Une douzaine à virevolter
Autour de l’arbre de Judée.
Là, où les années passées
Je déposais
À manger.
J’ai réalisé
Et accroché
Une boule de graines engraissées …

Petit bonheur #144

Se sentir libérée des chaînes du passé.

 

Jeudi 9 novembre 2006

Une journée

Deux yeux embués

Trois thermos de thé

Quatre destinataires

Cinq feuillets dactylographiés

Six fois écouté le CD

Septième vague de Laurent Voulzy

L'auteur de Belle-Île-en-Mer

Pas de panique !

À celles et ceux qui s'inquiètent pour cette lettre je réponds :

 

 

Je dois avoir été victime de substances chimiques à la conception … Heureusement que la coupure d'électricité n'a duré que trente-cinq minutes !

P.S. : À celles et ceux qui s'interrogent sur le contenu de cette lettre, je réagis comme en classe, je ne valorise jamais les "méchancetés" en en parlant. Ça pourrait donner des idées !

 

La lettre

Ouvrir l’enveloppe en sachant que l’on aura mal. Pas ce risque avec les courriels, parfois même il s’ouvre involontairement en rangeant le précédent. La nouvelle vous saute au visage, vous agresse, vous défigure en moins de temps qu’il n’en faut pour la lire. Quelques mots lus en diagonale et vous avez compris … Les larmes embuent les yeux …

L’enveloppe vous l’avez déjà ouverte, la lettre vous en avez lu le quart, vous savez de quoi il en retourne. Alors vous l’avez refermée et vous avez attendu un moment plus “favorable”. Vingt-quatre heures qu’elle vous nargue … Alors vous décidez d’un ultimatum : “Je ne me coucherez pas sans l’avoir lu.” Je laisserai passer la nuit et j’y répondrai.

 

Pour vous ménager puisque l’autre ne le fait pas, vous vous préparez une tisane, quelques gouttes de Fleurs de Bach … L’alcool picote la langue … Vous songez à ceux qui trouvent leur réconfort dans l’alcool … Comment font-ils ? Quatre gouttes seulement et cette sensation désagréable …

 

Voilà, vous êtes prêt. Vous ressortez la lettre et vous vous appuyez tranquillement sur le dossier de la chaise. Une respiration abdominale, suivie d’une expiration longue et c’est parti pour l’apnée. [Tu vois le véto, j’ai beau rigoler à l’entraînement, j’ai bien retenu la leçon … ]

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Voilà, c’est fait … Comme le cinquante mètres d’hier soir, il me manque juste le commentaire du copain charcutier : “Tu as super bien géré ton virage !” et je n’ai pas la tête étourdie par l’absence d’oxygène. Là, c’est comme dans la noria, je récupère activement. Je vais répondre …

Advienne que pourra

Présentement, je revois les images de cette scène hier midi, dans la cour. Je vois le sourire et les yeux pétillants de Jolie Drôle quand elle m’a entendu répondre à Drôle de Petit Diable qui avait semblant de me tirer dessus … “Même pas mal !”

 

Pourtant hier midi, la balle m'a touchée. 

Pensée du jour #7

Je m'arrange de tout …

mais que l'on ne me dérange pas !

Signature d'un soir …

Sar@h
Qui va
Se lover
Dans les bras
De Morphée …

 

Trente-cinq minutes …

Après le changement d'heure du week-end dernier, qui nous a rendu l'heure de sommeil que nous avions perdu en mars, c'est l'E.D.F. qui nous a offert 35 minutes ce week-end. Panne générale dans le quartier, hier soir … [Il paraît que c'est une panne nationale ?] Après avoir vérifié le disjoncteur et le compteur, nous avons mis du temps à réaliser que c'était tout le quartier qui était privé d'électricité. En effet, c'était la pleine lune, le ciel était dégagé, on y voyait parfaitement ! 

Petit à petit, les gens sont sortis dans la rue …

 

• Ma voisine : "Je n'ai même pas d'allumettes !" [J'ai pourvu à ce manque] Nous discutons et blaguons …

"Je vais appeler mon père.

— C'est peut-être risqué, non ? Imagine qu'il soit privé d'électricité, lui aussi, il risque de tomber en voulant te répondre.

— T'as raison ! Dans mon ancienne maison, la foudre est tombée sur le transformateur, on est resté 15 heures sans électricité. J'avais perdu une partie de mon congélateur.

— Là, ce n'est pas le problème, dit Benjamin, il suffit de mettre tout dehors !

— C'est dommage, pour les auteurs d'infanticide qui mettent leur enfant dans le congélateur. [Désolée, mais impossible pour mon cerveau de concevoir ce genre de chose.] Remarque, nous sommes samedi soir, c'est la pleine lune, avec un peu de chance, on va s'assurer des effectifs pour les écoles !"

 

• Arrive le voisin, ex-Francilien, super équipé, lampe torche qui éclaire toute la rue [Il a aussi un fusil, si un jour j'ai besoin … "Désolée, je préfère le poisson au gibier ! — Ah, ce n'était pas pour cela !"]

"J'espère que ça ne va pas durer longtemps pour les gens qui se chauffe à l'électricité …

— Pour tout le monde !

— Ben, non me répond Benjamin, nous, c'est du fioul !

— Rigolo, et la pompe, elle fonctionne comment ?

— Oh, là, là, c'est grave ! dit le voisin en repartant.

— Va vraiment falloir qu'ils se réchauffent sous la couette ! réplique Voisine, tu vas les avoir tes effectifs !" [ Oh, non ! pas des parents de 70 ans !]

 

• Passe le Voisin Artiste : "Bonsoir !

— Bonsoir !

— Visiblement, c'est général.

— Eh, oui.

— Bon, je vais voir jusqu'où c'est, puisque je ne peux plus travailler !

— Bonne ballade au clair de lune ! "

Il s'éloigne.

"Tu sais qui c'est ? me demande Voisine.

— Oui, il habite au 29.

— Vous savez, c'est celui qui est chauve avec un catogan tressé, lui explique Benjamin.

— Ah, c'est lui ? Je ne lui avais jamais parlé !

— Moi, si, je lui ai donné des bulbes de muscari !"

 

• Jeune Papa sort, nous trouve dans la rue : "Ah, vous aussi ? Bon c'est général alors ?

— Oui, oui.

— Je vais rassurer ma femme."

En fin de compte, c'est plutôt convivial une panne d'électricité ! Nous qui n'avons pas les mêmes horaires avons enfin pu discuter.

"Tu vois, quand il n'y avait pas la télé, les gens se causaient …" conclut voisine en rentrant lire à la bougie [puisque maintenant elle a des allumettes !]. Et, nous, nous en avons profité pour regarder les étoiles … Orion n'est pas encore là … dommage !

Petit bonheur #143

Se dire que c'est un jour de chance ! Comme ce matin quand j'ai trouvé cette carte en allant au marché …

 

Merci Ben !

Hier soir

Depuis quelques jours, le temps nous offre des levers et des couchers de soleil magnifiques, comme celui-ci …

Petit bonheur #142

Revoir deux copines rouennaises. Nos enfants sont en stage de voile en même temps ! Secrétaire, l'une d'elle, fut mon premier contact quand j'ai eu mon concours à l'École Normale. Je me rappelle cet échange :

"Bonjour, voilà je vais peut-être avoir un problème car j'habite en Bretagne.

— Ah ? où ?

— Je ne pense pas que vous connaissiez, c'est Bourg-oc'h.

— Bien sûr que je connais ! mes parents sont à Bourg-nou ! J'y viens à chaque vacance !"

Voilà, c'était le début d'une amitié. Nous nous sommes souvent baignées ensemble quand nos enfants étaient petits. Nous nous sommes écrits aux vœux et voilà, plusieurs années que nous nous sommes ratées l'été mais là, ce soir nous avons bu un thé, Secrétaire, prof de maths et moi.  De qui avons nous parlé ? De tout, de rien, d'Anne-Ma et d'Évariste !

 

???

OUF !!!!!!!!

 

Comprenne qui pourra …