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samedi, 03 novembre 2007

Rendez-vous pédagogique n°2

Deuxième et dernier rendez-vous pour la conduite accompagnée de Benjamin, quatre candidats … Tous accompagnés de leurs mamans [hasard ?]… C'est mieux que la dernière fois où j'étais la seule accompagnatrice, l'autre, étant seule. Aujourd'hui, le sujet est "Les accidents", la dernière fois, c'était l'alcool [L'autre candidate sortant de piste avait dormi, toute la séance !]. Je retiens donc que les facteurs d'accidents sont :

  • La jeunesse du conducteur
  • La vitesse
  • L'alcool
  • L'inatention
  • La fatigue

Et là je m'insurge sur ce dernier point. les chiffres de la mortalité routière ne risquent-ils pas d'augmenter avec ce que prône l'Autre ?

Travailler plus, pour gagner plus ; on a bien compris que ce ne seraient pas les mêmes, mais c'est aussi le risque d'être plus fatigué … Donc que les 20% d'accidents liés à la fatigue augmentent … Bon en cas d'accidents mortels, cela fera autant de retraites en moins à payer !

Commentaires

Eh eh, tous les arguments sont bons pour lancer des tomates à ton copain :-)
Moi, je vais mettre un autre slogan en route : "travailler moins pour dormir plus"... Serait-ce une bonne campagne de prévention routière ?

Ou alors, autre solution, revenir aux logements de fonctions, y compris en entreprise, pour pouvoir augmenter la productivité...

Écrit par : Jyaire | samedi, 03 novembre 2007

L'autre n'est pas ton copain !
Chaque fois que tu lui en mets une !
Je souris.

Écrit par : christian | samedi, 03 novembre 2007

C'est lui-même aussi qui a cassé le vase de Soissons, tu sais.

Le maître demande à Toto :
- Qui a cassé le vase de Soissons ?
- Mais c'est pas moi, m'sieur !

Alors Toto rentre chez lui et raconte à son papa :

-- L'instituteur, il m'a grondé, parce que je ne savais pas qui a cassé le vase de Soissons. Je lui ai dit que c'était pas moi, mais il n'a pas voulu le croire.

Et Toto fond en larmes.

-- Le vase de quoi ? dit le père.
-- Le vase de Soissons.
-- Attends un peu, dit le père. Ça ne va pas se passer comme ça !

Le lendemain, il va voir l'instituteur.

-- Comment ? Vous avez accusé mon petit d'avoir cassé un vase, alors qu'il ne sait même pas d'où il vient ni à quoi il sert ! Vous êtes un bourreau d'enfants !

-- Mais enfin monsieur, dit l'instituteur, je ne l'ai jamais accusé d'avoir cassé ce vase, je lui ai simplement demandé qui l'avait cassé.

-- Eh bien, c'est encore pire ! En plus, vous voulez lui apprendre à cafarder ? Mais vous ne perdez rien pour attendre ! Nous sommes en république et je sais à qui me plaindre ! Vous aurez de mes nouvelles...

Le lendemain, le père va voir l'inspecteur d'Académie et lui raconte tout depuis le début.

-- Ne vous inquiétez pas, cher monsieur, lui dit l'inspecteur. Je ne tiens pas à avoir d'histoires avec l'Association des parents d'élèves. Si votre enfant n'a vraiment pas cassé le vase de Soissons, je vais faire une enquête et son innocence sera prouvée.

Et une semaine plus tard, l'instituteur est convoqué chez le recteur qui lui dit avec componction :

--Écoutez, vous êtes jeune dans le métier, vous n'auriez pas dû vous embarquer dans une affaire pareille...

-- Mais enfin, monsieur le recteur, répond l'instituteur, il doit s'agir d'un malentendu. Je lui ai seulement demandé qui avait cassé le vase de Soissons ! Vous voyez bien...

-- Je vois, je vois ! Mais que voulez-vous, le père a des relations. Je crois que vous feriez mieux de lui présenter vos excuses.

-- Mes excuses ? Mais c'est de la folie pure ! Des excuses à cause du vase de Soissons...

-- Tant pis ! Je vous croyais intelligent. C'est au plus intelligent de céder... Mais puisque vous refusez, je suis obligé d'en referer à mes supérieurs...

Un mois plus tard, l'instituteur reçoit une invitation comminatoire à se rendre chez le ministre de l'Éducation naltionale. Celui-ci le fait entrer, enlève ses lunettes et lui tape sur l'épaule :

-- Il est invraisemblable que cette histoire soit montée jusqu'à moi. Vous avez dû manquer de souplesse. Mais enfin, je suis disposé à passer l'éponge. Peu importe lequel de vos élèves a cassé ce vase. Nous allons enterrer l'affaire. Je vous dégage un crédit spécial et vous allez tout de suite acheter un autre vase de Soissons !

(du Dictionnaire des histoires drôles par Hervé Nègre)

Écrit par : joye | samedi, 03 novembre 2007

D'ailleurs, l'inattention, c'est une conséquence de la fatigue, non ? Ou alors on peut-être inattentif sans être fatigué..., c'est vrai. Quand on cherche des messages sur son portable par exemple.

Écrit par : Max | samedi, 03 novembre 2007

Oh la, la conclusion est très noire ! ! !
Je me demande si le petit homme dort réellement bien...
mais lui il a un chauffeur !

Écrit par : rony | samedi, 03 novembre 2007

Quand il a dit "travailler plus pour gagner plus , je ferai tout pour ça" ! qui aurait pu imaginer qu'il parlait pour lui ?

Écrit par : Lhuna/Angélique | lundi, 05 novembre 2007

Nous supprimer notre vie, il est prêt à tout pour y arriver en effet.

Écrit par : Ed | lundi, 05 novembre 2007

En tout cas, pour le moment c'est sûr y'en a un qui gagne plus !
Je découvre ton blog aujourd'hui et j'aime beaucoup...
J'aime en particulier la rubrique L'as-tu lu ? J'ai lu plusieurs des livres que tu cites (Inconnu à cette adresse, Ensemble, c'est tout...) et j'ai beaucoup aimé.
J'ai vu le film "Je vais bien ne t'en fais pas", j'étais bouleversée...
A bientôt, donc... je repasserai.

Écrit par : NatduVénéz | mardi, 06 novembre 2007

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